Saviez-vous que l’alimentation est un droit humain?
Le droit à l’alimentation, c’est bien plus que le droit de manger.
Il repose sur quatre composantes clés :
Disponibilité et stabilité des approvisionnements alimentaires
Accessibilité physique et économique aux aliments
Durabilité des systèmes alimentaires
Adéquation ou caractère adéquat des aliments
Dans la vie de tous les jours…
La disponibilité et la stabilité des approvisionnements
L’accessibilité physique et économique des aliments
La durabilité des systèmes alimentaires
L’adéquation des aliments
Voir l’alimentation comme un droit humain,
ça veut dire quoi ?
Considérer l’alimentation comme un droit humain oblige le gouvernement à respecter certaines valeurs propres à ce type de droits. Ces valeurs découlent du cadre PANTHER, un acronyme qui réunit la première lettre de chaque valeur dans leur version anglophone.
Que tout le monde doit pouvoir participer à ce projet de société!
Participation
S’informer, échanger et contribuer à l’élaboration de lois et politiques pour faire du droit à l’alimentation une réalité pour le Québec d’aujourd’hui et de demain.
Que le gouvernement a la responsabilité de sa mise en œuvre.
Responsabilité
Il doit garantir le respect de ce droit dans toutes ses décisions, doit le protéger en encadrant les activités qui le concernent et doit adopter des mesures concrètes pour soutenir sa réalisation. En savoir plus.
Qu’en tant qu’être humain, toute personne, sans discrimination, a le droit fondamental de se nourrir.
Non-discrimination
Le gouvernement doit assurer qu’il n’y ait pas de discrimination envers des individus ou des groupes, en interdisant toute différence de traitement fondée sur l’appartenance ethnique, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique, etc.
Qu’il doit y avoir de la transparence, autant dans la prise de décision publique que dans le système de production.
Transparence
La population doit avoir accès aux informations nécessaires pour comprendre comment le gouvernement prend ses décisions et avec qui, comment les aliments sont produits et ce qu’ils contiennent.
Que chaque personne doit être traitée avec dignité.
Dignité humaine
Que ce soit dans la façon d’accéder à la nourriture ou des choix alimentaires personnels, tout être humain mérite d’être traité de façon digne.
Que les communautés et les individus doivent avoir un pouvoir d’agir sur leur alimentation.
Empowerment ou pouvoir d’agir
Les Québécois·es doivent détenir le pouvoir, la capacité, les moyens et les informations nécessaires pour exercer un véritable contrôle sur ce qu’ils·elles mangent, de la production à l’accès à la nourriture de leur choix.
Que nos gouvernements respectent le droit et se soumettent aux obligations qui en découlent
État de droit
e gouvernement doit veiller à ce que tout le monde, y compris lui-même et les personnes qui le représentent, respectent le droit et les mécanismes qui l’encadrent.
Le droit à l’alimentation est une responsabilité des gouvernements
La plupart des pays, y compris le Canada, se sont engagés à prendre leurs responsabilités pour réaliser le droit à l’alimentation en signant le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Ce faisant, le gouvernement du Canada et ceux des provinces ont accepté de prendre des mesures pour respecter, protéger et mettre en œuvre ce droit fondamental pour l’ensemble de la population.
Nos gouvernements doivent donc respecter leurs obligations et s’assurer de prendre toutes les mesures nécessaires pour que toute personne puisse manger dans la dignité, en jouissant d’un accès physique et économique à une alimentation adéquate et respectueuse de la biodiversité.