Ce qu’on peut faire

En tant que citoyen.ne

En attendant la loi-cadre, on fait quoi ?

Prendre connaissance

Reconnaître l’existence du droit à l’alimentation.

Avoir une vision plus engagée

Changer notre vision de l’alimentation : s’alimenter est un droit que nous avons toutes et tous.

Mieux comprendre

S’approprier le contenu du droit à l’alimentation : ses composantes, les responsabilités des gouvernements, le cadre PANTHER, etc.

Partager l'information

Parler du droit à l’alimentation à vos proches, à vos collègues
et à vos personnes élues.

Se mobiliser

Prendre part à la mobilisation populaire autour du droit à l’alimentation et appuyer le projet de loi-cadre du RCCQ.

Et plus encore...

  • Vérifier l’origine des aliments.
  • Vérifier les étiquettes sur les boîtes de conserve.
  • Choisir des produits du Québec.
  • Demander à votre épicier d’avoir plus de produits québécois en vente.
  • Demander à votre épicier d’avoir plus de produits frais, adaptés à vos besoins ou à vos croyances.
  • Écrire à vos personnes élues.

En tant qu’organisme ou cuisine collective

Contacter les personnes élues

Écrire au député ou à la députée de la région.
Voir le modèle de lettre ici.

Former ses équipes

Offrir à son équipe, à ses membres et à ses partenaires des activités de formation sur le droit à l’alimentation.

Parler dans les médias

Publier un communiqué de presse, une lettre dopinion
et/ou parler à des médias locaux. 

Repartager l'information

Retransmettre les publications et les informations en lien
avec le droit à l’alimentation sur vos réseaux sociaux.

Afficher et informer

Afficher une illustration dans ses locaux et dans
les endroits stratégiques de sa ville.

En tant que gouvernement

Garantir la disponibilité et la stabilité des approvisionnements et ce, partout au Québec.

  • Offrir plus d’autonomie alimentaire au Québec et moins de dépendance
    envers les importations.
  • Garantir un meilleur accès au territoire nourricier (forêt, lacs, rivières, terres cultivables, etc.) pour chasser, pêcher et cultiver sa nourriture.
  • Mettre en place de meilleures conditions de travail pour assurer la relève et
    le bien-être des personnes qui travaillent au sein du système alimentaire : production, transformation, transport, vente, etc.

Assurer que tous les êtres humains qui vivent au Québec aient accès à des aliments.

  • Mettre en place un revenu viable garanti pour que toute personne puisse se procurer des aliments dans le respect de sa dignité.
  • Offrir un soutien au développement de commerces alimentaires abordables dans tous les quartiers, villes et villages.
  • Garantir un soutien aux organismes qui facilitent laccès aux aliments et leur préparation ou consommation : cuisines collectives, aide à la préparation de repas, popotes roulantes, etc.

Imposer le développement durable de notre système alimentaire.

  • Mettre en place un meilleur encadrement des pratiques dans les secteurs de lagriculture, de l’élevage, de la chasse, de la pêche et de la cueillette pour sassurer que ces activités respectent lenvironnement et la biodiversité.
  • Offrir un meilleur soutien à la transition de ces pratiques pour que le fardeau de la transition écologique ne repose pas uniquement sur les personnes qui pratiquent ces activités.
  • Assurer un meilleur encadrement des conditions de travail des personnes qui travaillent dans tous les secteurs du système alimentaire.
  • Assurer un meilleur encadrement des règles d’emballage et de transport des aliments, ainsi que de la gestion des matières résiduelles afin les rendre plus durables.

Garantir la distribution d’aliments adéquats aux besoins et à la santé de toutes et tous.

  • Mettre en place un meilleur encadrement de lutilisation de produits chimiques dans la production, la transformation et la conservation des aliments et laccès à des informations fiables à ce propos.
  • Déployer des programmes dalimentation scolaire universels respectueux de la diversité culturelle de la population.
  • Offrir un meilleur accès à des aliments frais, sains et culturellement appropriés dans les diverses communautés.

Boite à outils

Trousse de militance et autres documents en lien avec le droit à l’alimentation
et la journée mondiale de l’alimentation
(16 octobre 2024)

Le 16 octobre 2024, lors de la Journée mondiale de l’alimentation, le Regroupement des cuisines du Québec (RCCQ) a lancé en grande pompe sa campagne de mobilisation en faveur de la reconnaissance du droit à l’alimentation au Québec.

Pour l’occasion, l’équipe du RCCQ, ainsi que plusieurs membres et partenaires, s’est réunie lors de deux conférences de presse : l’une à Montréal en matinée et l’autre à Québec en après-midi. Ces événements ont permis de présenter le coût invisible de la non-reconnaissance du droit à l’alimentation, incarné dans une facture fictive adressée au gouvernement québécois.

Dans ce cadre, nous avons invité nos membres et partenaires à transmettre cette facture fictive à leurs élu.e.s provinciaux, en priorité, ainsi qu’aux élu.e.s municipaux et fédéraux, qui doivent eux aussi contribuer à la réalisation du droit à l’alimentation.

Il est encore temps de participer à cette action et de poursuivre la mobilisation populaire et la sensibilisation gouvernementale en transmettant vous aussi la facture à vos élu.es.

Vous trouverez ci-dessous un modèle de lettre à transmettre par courriel ou par la poste à vos élu.e.s (à personnaliser avec vos informations individuelles ou organisationnelles), le communiqué de presse émis dans le cadre de l’action du 16 octobre, ainsi que la facture fictive à y joindre.

Document 1 : Lettre aux élu.es_campagne DA (en format .doc)

Document 2 : Communiqué de Presse

Document 3 : Facture · Le prix invisible

Document 4 : Dépliant du RCCQ

Document 5 : Cahier · Droit à l’alimentation

Document 6 : Codes QR 16 octobre 2024

    Les fascicules

    Vous trouverez ici une série de huit fascicules qui permettent d’aborder ce droit fondamental sous plusieurs angles :

    Fascicule 1 : Composantes du droit à l’alimentation

    Fascicule 2 : Valeurs derrière le droit à l’alimentation : le cadre PANTHER

    Fascicule 3 : Les responsabilités du gouvernement

    Fascicule 4 : Moyens disponibles pour réaliser le droit à l’alimentation

    Fascicule 5 : Lexique

    Fascicule 6 : Changer de paradigme

    Fascicule 7 : Interdépendance entre les droits humains

    Fascicule 8 : Et si le droit à l’alimentation était réalisé?

    Trousse de militance et autres documents en lien avec le droit à l’alimentation
    et la journée mondiale de l’alimentation
    (16 octobre 2024)

    Le 16 octobre 2024, lors de la Journée mondiale de l’alimentation, le Regroupement des cuisines du Québec (RCCQ) a lancé en grande pompe sa campagne de mobilisation en faveur de la reconnaissance du droit à l’alimentation au Québec.

    Pour l’occasion, l’équipe du RCCQ, ainsi que plusieurs membres et partenaires, s’est réunie lors de deux conférences de presse : l’une à Montréal en matinée et l’autre à Québec en après-midi. Ces événements ont permis de présenter le coût invisible de la non-reconnaissance du droit à l’alimentation, incarné dans une facture fictive adressée au gouvernement québécois.

    Dans ce cadre, nous avons invité nos membres et partenaires à transmettre cette facture fictive à leurs élu.e.s provinciaux, en priorité, ainsi qu’aux élu.e.s municipaux et fédéraux, qui doivent eux aussi contribuer à la réalisation du droit à l’alimentation.

    Il est encore temps de participer à cette action et de poursuivre la mobilisation populaire et la sensibilisation gouvernementale en transmettant vous aussi la facture à vos élu.es.

    Vous trouverez ci-dessous un modèle de lettre à transmettre par courriel ou par la poste à vos élu.e.s (à personnaliser avec vos informations individuelles ou organisationnelles), le communiqué de presse émis dans le cadre de l’action du 16 octobre, ainsi que la facture fictive à y joindre.

    Document 1 : Lettre aux élu.es_campagne DA (en format .doc)

    Document 2 : Communiqué de Presse

    Document 3 : Facture · Le prix invisible

    Document 4 : Dépliant du RCCQ

    Document 5 : Cahier · Droit à l’alimentation

    Document 6 : Codes QR 16 octobre 2024

      Les fascicules

      Vous souhaitez mieux comprendre les différentes facettes du droit à l’alimentation?

      Vous trouverez ici une série de dix fascicules qui permettent d’aborder ce droit fondamental sous plusieurs angles :

      Fascicule 1 : Composantes du droit à l’alimentation

      Document 2 : Communiqué de Presse

      Document 3 : Facture · Le prix invisible

      Document 4 : Dépliant du RCCQ

      Document 5 : Cahier · Droit à l’alimentation

      Document 6 : Codes QR 16 octobre 2024

        Lettres à télécharger et à adapter

        Pour les personnes élues

        • À venir

          Formations et webinaires

          Lexique

          Accessibilité des aliments 

          Chaque être humain doit avoir accès en tout temps à des aliments, par ses capacités financières, physiques et géographiques et ce, dans le respect de sa dignité. Chacun et chacune doit aussi pouvoir produire, cuisiner et conserver sa nourriture.

          Adéquation des aliments

          Les aliments doivent pouvoir répondre aux besoins de santé de chaque individu, qui a le droit de consommer des produits exempts de substances toxiques et en accord avec ses croyances et ses valeurs culturelles, environnementales et spirituelles.

          Disponibilité et stabilité des approvisionnements

          Les systèmes alimentaires doivent disposer des infrastructures et des ressources humaines et financières nécessaires pour produire et transformer les aliments à plus petite échelle. Ils doivent aussi pouvoir acheminer la nourriture à proximité des gens et garantir un approvisionnement stable et constant.

          Droit à l’alimentation

          Le droit à l’alimentation est avant tout un droit humain permettant de se nourrir dans la dignité en ayant accès à tout moment aux ressources voulues pour produire, gagner ou acheter une nourriture suffisante afin d’être à l’abri de la faim, mais également de vivre en bonne santé et dans des conditions de bien-être. Le droit à l’alimentation ne signifie pas qu’une personne a le droit de recevoir des vivres gratuits sauf dans certains cas bien précis.

          Droits humains

          Les droits humains sont les droits inaliénables de toutes les personnes, sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de nationalité, d’origine ethnique, de langue, de religion ou de toute autre situation. Les droits humains incluent le droit à la vie et à la liberté. Ils impliquent que personne ne sera tenu en esclavage et que personne ne sera soumis à la torture. Chacun et chacune a le droit à la liberté d’opinion et d’expression, au travail, à l’éducation, au logement, à l’alimentation, etc. Toutes et tous ont le droit d’exercer ses droits humains sur un pied d’égalité et sans discrimination.
          (Source : Nations Unies)

          Durabilité du système alimentaire

          Les générations actuelles et futures doivent pouvoir accéder à des aliments produits et transformés dans le respect de lenvironnement, de la biodiversité et des êtres humains qui travaillent dans la chaîne alimentaire.

          Insécurité alimentaire

          Linsécurité alimentaire correspond à laccès restreint, inadéquat ou incertain à suffisamment daliments ou à des aliments passablement variés en raison, principalement, dun manque de ressources financières. Elle correspond plus largement à une incapacité dacquérir des aliments dune façon qui soit socialement acceptable, ou à lincertitude et à lanxiété générées par la crainte de ne pas y arriver. (Institut national de santé publique du Québec, 2018)

          Justice alimentaire

          La justice alimentaire correspond au droit de toutes les communautés de produire, distribuer et manger de bons aliments sans distinction de race, de classe, de genre, dorigine ethnique, de nationalité, de capacité, de religion ou dappartenance communautaire. Elle mise sur le partage équitable des bénéfices et des risques concernant les lieux, les produits et la façon dont la nourriture est produite et transformée, transportée et distribuée et mangée. La justice alimentaire fait finalement de la lutte contre les inégalités au sein du système alimentaire son principal cheval de bataille.
          (Robert Gottlieb and Anupama Joshi, Food Justice, 2010)

          Loi-cadre

          La loi-cadre est une loi qui définit des principes généraux et qui laisse à l’exécutif le soin d’élaborer des textes d’application, lui permettant ainsi de l’adapter sans avoir à procéder à une modification législative. Des exemples de lois-cadres de trouvent ici.

          Sécurité alimentaire

          La sécurité alimentaire fait référence à la situation où toutes les personnes ont, à tout moment, un accès physique, social et économique à une alimentation suffisante, saine et nutritive qui satisfait leurs besoins alimentaires et leurs préférences alimentaires pour mener une vie active et saine.

          Le droit à l’alimentation et la sécurité alimentaire sont deux concepts distincts, bien qu’interdépendants. Le droit à lalimentation est une notion juridique qui met laccent sur la responsabilité des gouvernements de garantir laccès à une alimentation adéquate, car c’est un droit fondamental. La sécurité alimentaire, en revanche, est un concept opérationnel qui mesure la disponibilité et laccessibilité physiques et économiques de la nourriture dans une population. 

          Souveraineté alimentaire

          La souveraineté alimentaire se définit comme le  droit des communautés à une alimentation saine et culturellement appropriée produite avec des méthodes durables, et le droit de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires. Elle place au cœur des systèmes politiques et alimentaires les aspirations, les besoins et les moyens de subsistance de celles et ceux qui produisent, distribuent et consomment des aliments, plutôt que les exigences des marchés et des entreprises multinationales. Elle accorde finalement la priorité à la production et à la consommation alimentaires locales.
          (Via Campesina, Déclaration pour la souveraineté alimentaire, 1996)